Avocat : une profession en danger ?
Mardi 21 avril, l’observatoire du Conseil national des barreaux (CNB) a publié une enquête menée auprès de 11 000 avocats
Où en est la profession après 1 mois de quarantaine ?
Le verdict est malheureusement sans appel :
- indépendants
- associés
- collaborateurs libéraux
- collaborateurs associés
tous ont dû se résigner à une interruption totale ou partielle de leur activité !
90% estiment que l’activité restera faible, voire très faible
« Cette crise s’inscrit dans la durée et le plus difficile est certainement devant nous. » – Christiane Féral-Schuhl, Présidente du CNB
Les avocats individuels et associés représentent 80% de la profession
Du côté des collaborateurs libéraux, 44% subissent une baisse de leur activité de plus de 50% sur la clientèle du cabinet
60% d’entre-eux ont mis leur activité en arrêt partiel
Les collaborateurs salariés sont les mieux protégés
45% déclarent que l’épidémie n’a pas affecté leur rythme et charge de travail
Mais ces chiffres doivent être mis en balance puisqu’ils ne représentent qu’1% de la profession
Que demande le CNB ?
Un plan de sauvegarde pour les cabinets d’avocats et qu’ils soient exonérés de charges sociales afin que les structures puissent résister
77% des avocats renoncent actuellement à leur rémunération pour sauver leur cabinet
66% ont sollicité le fonds de solidarité
30% ont demandé des reports et étalements de paiement des mensualités de leurs dettes professionnelles
15% ont sollicité des crédits exceptionnels pour trésorerie ou des prêts garantis
Les avocats sont majoritairement libéraux, ils ne bénéficient donc pas de la protection sociale du salarié ni de la protection de l’emploi
Ils n’ont pas accès au chômage partiel
Toutefois, de nouvelles opportunités pourraient jaillir de cette crise !
Nous y reviendrons prochainement …