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Trouver LA bonne idée pour monter son business
Comment trouver LA bonne idée ?
Une bonne idée se trouve rarement en claquant des doigts ! À celles et ceux qui veulent créer leur entreprise, je recommande tout d’abord de faire un point sur votre parcours professionnel et personnel afin de bien identifier vos compétences, de bien cerner les marchés et les secteurs que vous connaissez mais aussi de bien analyser quelles sont vos passions et vos centres d’intérêts dans la vie.
Se recentrer sur soi, prendre le temps de l’auto-analyse, c’est une démarche, à mon sens, indispensable pour faire naître les idées, mais surtout les bonnes idées !
Un exemple : dans notre service Point C, nous avons accompagné un ingénieur généraliste de 45 ans, responsable d’un centre de profits. Il souhaitait créer sa propre structure mais sans idée précise. Nous l’avons écouté, nous avons identifié – avec lui – ses performances. Nous l’avons accompagné dans son analyse et au final, l’idée de créer une activité de consultant en gestion de projet s’est très vite imposée et c’est une activité dans laquelle il excelle aujourd’hui.
Dans votre recherche d’idée, mettez également tous vos sens en éveil, soyez curieux, observateur ; allez à la pêche aux bonnes idées, par exemple en vous rendant à des salons professionnels. Suivez l’actualité, lisez la presse économique ou spécialisée dans la création d’entreprise. Bref soyez ouvert d’esprit et attentif à votre environnement.
Vous n’avez toujours pas d’idée ? Alors n’hésitez pas à aller chercher celle des autres ! Une bonne idée n’est pas forcément nouvelle. On peut se distinguer en proposant un produit ou un service à plus forte valeur ajoutée répondant mieux aux attentes des clients. Regardez aussi ce qui se passe à l’étranger, vous pourriez découvrir un concept à succès qui n’existe pas encore en France.
Quelles sont les erreurs ou les pièges à éviter une fois la bonne idée trouvée ?
Le 1er risque, c’est de manquer d’objectivité, c’est-à-dire de sous-estimer ou surestimer ses capacités.
Je vous invite donc fortement à questionner votre entourage. Mais évitez les trop proches (famille, amis). En effet, leurs avis sont importants, mais leur regard sera forcément un peu subjectif donc biaisé !Ils pourraient avoir la tentation de survaloriser votre projet pour ne pas vous décevoir ou au contraire vous dissuader pour vous protéger. Allez plutôt rencontrer d’autres chefs d’entreprises, d’anciens clients, fournisseurs, collègues. Bref, des personnes qui vous connaissent dans une sphère purement professionnelle.
Dernier point, à mes yeux, très important : l’adhésion de votre conjoint ou conjointe à l’idée de créer ou reprendre une entreprise. Sans ce soutien, les éventuels obstacles peuvent être plus difficiles à surmonter.
Les qualités comportementales : quelle importance dans la réussite d’un projet ?
C’est ce que j’appelle le savoir-être, c’est-à-dire essentiellement l’ouverture d’esprit, le gout du risque, la ténacité, la capacité à décider et enfin le sens du contact, qui est un véritable atout pour convaincre les clients, les partenaires ou les fournisseurs.
Il faut également avoir une dose de sens du sacrifice. Un entrepreneur travaille énormément, il ne compte pas ses heures. Enfin, et notamment s’il s’agit d’une reconversion, n’enjolivez pas trop le secteur d’activité dans lequel vous souhaitez vous lancer. Si possible, faites même des « stages d’immersion » pour bien appréhender toutes les facettes d’un éventuel nouveau métier.
Je me souviens d’un client qui était venu nous voir suite à un échec de reprise d’entreprise. Commercial sur 1/3 de la France et donc très souvent absent du domicile familial, il avait décidé un jour de quitter son entreprise et de reprendre un bar pour ne plus être en déplacement. Il avait une image idyllique de cette activité : bonne ambiance et le gérant est toujours de bonne humeur. Mais il s’est rapidement rendu compte qu’une vie entre 4 murs, du soir au matin, alors qu’il avait été totalement libre dans son organisation pendant 30 ans, n’était pas faite pour lui. Et il a revendu son bar.
C’est à l’issue de cette première expérience délicate, que nous l’avons aidé à concrétiser un nouveau projet d’entreprise dans le domaine du service en B to B à l’échelle d’une région avec l’aide d’une franchise dans le domaine de la location d’espaces de stockage.
Ainsi, tous ses paramètres étaient réunis : être indépendant, faire du commerce sur la route mais avec un territoire limité, compatible avec la vie de famille.
Stéphane Gaschet, responsable national Point C / In Extenso
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